Les conséquences du conflit en Ukraine sur l’immobilier en France

Dès le début du conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine, le président fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers, Henry Buzy-Cazaux, a indiqué que la guerre pourrait avoir pour conséquence la hausse des prix de l’immobilier en France. Découvrez quelles pourraient être les conséquences du conflit en Ukraine sur l’immobilier en France.

2021 vs 2022 : les changements auxquels s'attendre

Malgré les prédictions les plus alarmistes dûes à la pandémie, le secteur de l’immobilier en France s’est extrêmement bien porté en 2021. Un record de transactions dans l’ancien, une hausse des ventes de maisons individuelles, des prix à Paris qui n’ont pas flanché… 

Mais le début de la guerre en Ukraine a profondément impacté le coût de la vie, de l'énergie et le prix des matériaux en Europe. Cette hausse des prix pourrait se faire ressentir sur le marché de la location, des crédits immobiliers et des investissements dans les prochains mois. 

Une hausse des prix à prévoir dans l’immobilier neuf

Les prix des matières premières augmentent largement depuis quelques semaines, tout comme ceux de l’énergie nécessaire pour les transformer. Entre janvier et mars, le prix des éléments qui contiennent de l’acier et le prix des éléments en terre cuite a augmenté de 25%. Le bois et le béton sont également concernés par ces hausses. Les constructions de programmes immobiliers neufs seront donc concernées par ces hausses de prix, tout comme la rénovation de biens anciens.

L’impact de la baisse du pouvoir d’achat sur les crédit immobiliers

Avec la baisse du pouvoir d’achat et la hausse des prix, notamment du carburant, la capacité d’endettement des ménages va diminuer. Les loyers qui empruntent de l’argent auront besoin d’un reste à vivre supérieur pour subvenir à leurs besoins. Les foyers pourraient donc emprunter moins ou sur de plus longues durées. 

La baisse des rendements locatifs

En février, l’inflation était de 3,2%. Les prévisions étaient de 4% pour mars, mais c’est finalement une inflation de 4,5% qui a été observée. A Paris, les rendements fonciers sont en moyenne de 3%, or avec une inflation plus élevée, les revenus locatifs deviendraient négatifs. Cela pourrait avoir pour conséquence la hausse des loyers dans la capitale. 

L’équipe de Cours Saint-Germain reste disponible pour répondre à toutes vos interrogations sur le marché de l’immobilier.