Quel est le profil des acheteurs immobiliers à Paris ?

vendredi 9 octobre
couple achat immobilier

La hausse des prix enregistrée ces dernières années a eu une influence sur le profil des acheteurs immobiliers à Paris. Découvrez qui sont les acheteurs d’aujourd’hui et les biens qu’ils souhaitent acquérir. 


Les caractéristiques des acheteurs immobiliers à Paris

Selon une étude réalisée par le courtier immobilier en ligne Pretto en 2019, les acheteurs immobiliers à Paris avaient en moyenne 32 ans lors de leur premier achat. Plus globalement, la tranche d’âge 26-36 ans représente 60% des acheteurs primo-accédant.


Les primo-accédants ont représenté 76% des acheteurs en 2019. Notons que les personnes ayant acheté l’ont majoritairement fait en couple et que dans ces couples, le revenu par personne était en moyenne de 2 200€. 


On estime que l’apport des couples primo-accédants ayant acheté est en moyenne de 20 000 €, ce qui représente environ 8% du prix du bien immobilier acheté. 


Les caractéristiques des investisseurs immobiliers à Paris

Le profil des investisseurs immobiliers est quant à lui bien différent. Leur revenu moyen est plus élevé : environ 3 600 € par personne, sachant que la majorité d’entre eux a acheté en couple. L’apport moyen représente 14% du prix du bien immobilier, soit 57 295 €.

 

Un autre profil se distingue dans cette enquête : celui des investisseurs locatifs. Ce type d'acheteurs immobiliers a en moyenne 36 ans. Cet achat se fait encore une fois majoritairement par des couples. On note que contrairement aux profils décrits plus haut, les investisseurs locatifs sont souvent parents.


Par ailleurs, il est intéressant de noter que parmi les investissements locatifs réalisés par des parisiens en province, 64% sont réalisés par des primo-accédants. Ils sont bien entendu attirés par des prix plus accessibles que dans la capitale. 


Les biens recherchés par les acheteurs 

Tout d'abord, concernant la localisation, ce sont les 11ème, 15ème, 17ème et 18ème arrondissements qui sont les plus recherchés par les acheteurs (étude du Crédit Agricole Île-de-France). Ces arrondissements sont plus abordables pour la majorité des acheteurs que ceux situés dans le centre de Paris. 


Enfin, depuis la fin de la période de confinement, une légère baisse des recherches a été enregistrée à Paris, au profit de maisons en banlieue



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