Carte des prix de l’immobilier à Paris - juin à août 2022

lundi 19 septembre
carte prix immobilier paris

Depuis l’état des lieux que nous avions publié à la fin du mois de mai 2022, quelles sont les évolutions du marché de l’immobilier ? Quels sont les arrondissements dans lesquels investir ?


Les évolutions sur les trois derniers mois


Mentionnons tout d’abord que lors du trimestre précédent (mars à mai), les prix des biens parisiens avaient subi une baisse généralisée, et ce, dans tous les arrondissements (de -0,2 % et jusqu’à -1,3 %). Voici comment les prix ont évolué entre juin et août :

 

1er arrondissement : ↗ + 2,1 %

– 2e arrondissement : ↗ + 1,0 % 

– 3e arrondissement : ↗ + 0,7 %

– 4e arrondissement : ↗ + 1,5 %

– 5e arrondissement : ↘ - 0,6 %

– 6e arrondissement : ↘ - 0,5 %

– 7e arrondissement : ↗ + 1,5 %

– 8e arrondissement : ↗ + 0,5 %

– 9e arrondissement : ↗ + 0,3 %

– 10e arrondissement : ↘ - 0,3 %

– 11e arrondissement : ↗ + 0,4 %

– 12e arrondissement : ↘ - 1,0 %

– 13e arrondissement : ↗ + 2,4 %

– 14e arrondissement : ↘ - 0,6 %

– 15e arrondissement : ↘ - 0,8 %

– 16e arrondissement : ↘ - 0,2 %

– 17e arrondissement : ↗ + 0,5 %

– 18e arrondissement : ↘ - 0,6 %

– 19e arrondissement : ↗ + 1,2 %

– 20e arrondissement : ↘ - 0,5 %

 

Dans la ville Lumière, la période estivale a été synonyme de variations des prix de l’immobilier. En moyenne, le prix au m² de l’immobilier ancien a légèrement augmenté : + 0,1 % (de - 1,0 % à + 2,4 %). Ainsi, à l’achat, le prix moyen d’un appartement parisien a varié entre 9 141 € (dans le 19e arrondissement) et 15 430 €/m² (dans le 7e arrondissement), soit 10 398 €/m² en moyenne dans l'ensemble de la capitale.

 

 

 

Carte des prix de l’immobilier ancien, à Paris et par arrondissement, au 1er septembre 2022. 

 

Qu’en est-il de l’immobilier à Paris à la rentrée 2022 ?

 

Cet été, le marché de l’immobilier n’a pas pris de vacances ! Le début d’année avait été marqué par la mise en application de la loi AGEC. Elle s'appuie sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) pour empêcher la location de biens appelés “passoires thermiques”. Cette mesure est encore aujourd’hui fortement décriée car sa mise en place est contraignante et coûteuse pour les bailleurs. Ainsi, plus de 28% du parc locatif en Île-de-France ne pourrait plus être loué en 2028… De fortes disparités ont aussi été constatées sur la qualité des relevés fournis par les diagnostiqueurs. 


Les mois de juillet et d’août ont également été marqués par des conditions bancaires durcies. Le taux d’usure, c’est-à-dire le taux d’intérêt légal maximum autorisé aux prêteurs, bloque de plus en plus de dossiers. 


Parallèlement, on note une forte inflation (+ 5,6 % prévus sur l’année 2022) qui impacte les ménages français sur de nombreux aspects. Sont notamment concernés le coût de l’alimentation et celui de l’énergie (chauffage et transport).


Malgré tout, Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM, annonce un nombre de ventes satisfaisant : 170 000 ventes en France sur les mois de juillet et août. Les acquéreurs sont donc toujours bien présents, notamment sur le marché des maisons, comme le soulignent les Notaires de France.


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